Le blog de François Pinou

En consultant les statistiques du présent blog, François et moi-même avons constaté que de nombreuses personnes arrivaient sur ce site après avoir tapé "pinou" dans leur moteur de recherche. Surprenant. Je n'ai malheureusement pas le moyenne de savoir si le pinou qu'ils cherchent est notre François ou un autre. Car d'autres pinous existent sur le web: par exemple http://chiorboli.free.fr/pinou/pinou.html. Un sympathique lapin qui n'a pas vendu son âme au diable, lui. Suivez mon regard... Il est aussi surprenant de voir qu'il suffit de taper n'importe quel nom de fruit ou de légumes pour être redirigé ici. Quel succès ce blog de François Pinou!! Les hommes politiques en campagne en sont verts de rage. Eux qui font mettre en ligne des simulacres, que dis-je, des parodies de blog, ils envient la fréquentation que ses fans réservent à François: Cette dévotion sans limites, ces offrandes de carottes renouvelées sans cesse, ces chants de louanges comptant les exploits de François lors de ses campagnes contre les armées de pélitoucans... Tout ça pour dire que si vous passez ici par hasard laissez un petit commentaire pour nous dire votre indignation devant toutes les manigances dont  François est capable pour attirer la digilence des foules. Donner votre avis, exprimer-vous, François vous en sera gré!

François vous en prie.

Acte II, Scène I

Alain Sushi et François Pinou devant la la porte d'une taverne. Ils tambourinnent à la porte

Alain Sushi : "Oh là, de la taverne ! ouvrez la porte à deux voyageurs en quête de gîte et de couvert!"

Une voix de l'intérieur : "Wouf ! wouf !"

François Pinou : "L'accueil est fort singulier, mais point désagréable. Cependant, la voix de ce bougre ne m'est pas inconnue"

Alain Sushi : "Pour sûr, François ! Mais restons prudent, car, à ce stade de l'histoire, tout peux encore arriver.  Cependant, tout laisse à penser qu'il s'agit d'un chien."

La porte s'entrebaille

Une voix : "Mot de passe?"

Alain Sushi : "Enfin, écoutez, de quoi s'agit-t-il? Enfin, voyons, restons sérieux. Il s'agit ici de François Pinou.  François, montrez donc votre... enfin votre patte."

François montre sa patte. Naturellement, elle est blanche, comme toujours.

La voix : "Entrez mes seigneurs, la table est prête. Vos seigneuries sont chanceuses, un spectacle est donné ce soir en notre logis."

Le chien : "wouf !" il sue à grosses gouttes

En effet, au fond de la salle un petit groupe de troubadours, avec à sa tête un personnage vêtu de strass et portant canne et chapeau claque, joue une joyeuse méloppée.

Alors là, François est sur le pompon ! Dame, de la sculpture sur carotte. Toutes ces figurines aux couleurs chatoyantes. Exit les animaux en porcelaine, à la poubelle les chouettes en coquillage. Enfin, du véritable, du naturel, de l'art noble. Présentez lui donc ce Rodin de la carotte, ce Michel-Ange de la courgette, François le recevra avec les honneurs. Il espère secrètement que c'est une dame. Il en est même tout excité. Car, après tout, gageons que la personne qui émince aussi bien les carottes sera à même de lui affuter le poireau avec talent.
"François, petit grivois ! vous avez récidivé!"
"Il vous en prie."

"La barre" est un groupe de rock français. Un trio de rock originaire de Strasbourg pour être plus précis. "La barre" est la réunion improbable de trois musiciens aux personnalités différentes. Cependant, lorsqu'ils se décident enfin à s’encanailler pour cette grande aventure qu’est la formation d’un groupe de rock, "La Barre" est alors la mise en commun de courants musicaux incompatibles : type hardcore canal historique pour le bassiste-chanteur (Bill), pop-rock pour le guitariste (Mathieu) et thrash-musette pour le batteur (Jay). Le résultat de cette association est un rock puissant, direct et sans complexe, mélé de funk et agrémenté de textes en français incisifs. Qui ne se ressemble pas s'assemble aussi parfois.

Pour en savoir plus : http://www.myspace.com/legroupelabarre

François n'aime pas le football... tous ces hommes velus ruisselant de sueur qui foulent cette bonne herbe verte (synthétique dites-vous? foutaises!!!) quelle injustice !  Et par ces temps-ci, ils sont partout, nous envahissent par les écrans de télévision. Que faire ? On n'a beau être le rejeton du démon, on n'en est pas moins impuissant. François rêve de terrains de foot pour lui tout seul, de bonne herbe bien verte à grignoter. François est un gentleman, François ne joue pas au foot. Il pratique le bridge, le curling ou le sudoku. Il boit du thé à la carotte. Vivement le tour de France, se dit-il. Il vous en prie.

Tous les légumes, au clair de lune
Étaient en train de s'amuser - é
Ils s'amusaient - é
Tant qu'ils pouvaient - é
Et les passants les regardaient
Les potirons tournaient en rond
Les artichauts sautaient à petits sauts
Les salsifis valsaient sans bruit
Et les choux-fleurs se dandinaient avec ardeur

Si-las était attablé au Nécronomicon, un des lieux les plus louches et les moins sûrs de la capitale. La fumée de cigarette y était si épaisse qu’il fallait presque s’équiper d’une frontale pour aller pisser sans se cogner dans la moitié des détritus qui hantaient le bar. Les murs, d’un rouge écarlate, étaient recouverts de symboles cabalistiques, runes, invocations de créatures impies, potraits de Lovecraft et diverses représentations des dieux et créatures plus grotesques les unes que les autres, dignes représentants de la mythologie lovecraftienne. Un groupe de black métal local, les « Botanik Garden Dwarfs » se donnaient sur la petite scène du bar. Le chanteur, qui ne devait pas dépasser les 120 centimètres (de même que les autres membres du groupe), couinait dans le micro « Throw meee ! oOoh throOow meee my friend » . Il portait un T-shirt crasseux sur lequel était imprimé en caractères gras « Sodome and go more ». Le spectacle avait quelque de grotesque et d’irréel, voire d’indicible.

Si-las n’avait quitté ni son imper, ni son chapeau, ni son cactus, ni ses lunettes de soleil. Il devait passer inaperçu : personne ne remarquerait un lapin assis sur un tabouret et accoutré comme un privé américain dans les années 20. Personne, non plus, ne se demanderait comment il avait réussi a se hisser sur un tabouret d’un mètre vingt. Mais ses yeux rouges, pour sûr, le ferait repérer. Il était donc crucial qu’il garda ses Ray Ban sur le museau. Il commanda un « Ivresse du potager » (jus de céleri, jus de carotte, jus de betterave, vodka, liqueur de fraise et une rondelle de concombre pour la décoration-) à la serveuse Lilith, qui tenait plus de la bimbo que de la succube. Elle mâchait un chewing-gum, ce qui en plus du fait d'avoir l'air conne lui donnait un air vulgaire. Si-las avait envie de ronger, son porte carotte était vide…

Acte I, Scène III

Alain Sushi et François Pinou traversent la scène en devisant

Alain Sushi : "Mon p'tit François, on ne fait pas d'Hamlet sans caser des oeufs. Cette opération de sauvetage est certes risquée mais nous ne pouvons rester sans réagir devant telle provocation. Il est hors de question de céder à cet ignoble chantage qui est une insulte à la légumité. Si nous demandions l'aide du Géant Vert?"

François Pinou : "Ecoutez Alain, le Géant Vert c'est le passé. Ses méthodes sont d'un autre âge. Ce serait le pansement sur la patte de bois. Et puisque nous parlons de lui, j'ai ouï dire qu'il avait perdu de sa superbe et que c'est plutôt son épouse qui prend soin des concombres..."

Alain Sushi : "François!! ne soyez pas grivois. Ceci est hors de propos dans le contexte qui nous intéresse. Cessons ce bavardage et allons nous remplir l'estomac à l'Auberge des Menteuses. Nous serons alors plus lucide pour plannifier notre action. J'ai de plus l'étrange sensation d'être observé en ce lieu pourtant anodin."

François Pinou : "Sûrement quelques taupes ou pélitoucans farceurs qui folâtrent dans les fourrés. Laissons celà et allons festoyer!"

Ils sortent.

A partir d'aujourdhui vous pouvez directement écrire à François à l'adresse suivante

pinouclub-blog@yahoo.fr

Nous avons trouvé où François passe ses vacances :

http://www.tourisme-ceou.com/stpompon.htm